Le paradoxe amusant est que bien souvent, cataloguer une personne de vantarde (qu'elle le soit ou non) permet momentanément de se sentir supérieur puisque cela indique implicitement que personnellement nous nous trouvons humbles (donc meilleurs). En effet selon toute logique, seule une personne humble est légitime à relever la vantardise d’une autre… La personne qui qualifie un tiers de prétentieux devient alors à ce moment précis une personne arrogante voir méprisante et incarne, dans une certaine mesure, ce qu’elle dit rejeter de l’autre (à savoir sa soi-disant supériorité).
Les seules solutions qui m’apparaissent alors envisageables pour ne pas être arrogant sont :
- ne pas se comparer à l’autre ou du moins ne pas aboutir après une comparaison à la conclusion que je lui suis supérieur ou qu'il me soit supérieur
- être sûr d’être purement dans l’objectivité lorsque l’on émet une remarque sur autrui ou sur nous-mêmes
En d’autres termes, l'humilité et l'objectivité sont les deux maîtres-mots pour ne jamais être arrogant.
Pourquoi se comparer de manière systématique?
Comme je l'ai expliqué, la personne qui qualifie une autre de prétentieuse, sans même vérifier la véracité de son propos, laisse, l'espace d'un instant, parler son égo et réagit de manière instinctive. Elle se sent diminuée, dégradée, meurtrie par une réflexion que l'autre émets, une réflexion qui d’ailleurs quand on l’analyse ne la concerne même pas. Si quelqu'un dit : « Je suis un très bon chanteur» ou « je suis un très grand sportif» en quoi ces phrases appellent-elles à la comparaison? Consciemment ou inconsciemment, une autre personne va à tord toujours vouloir mettre en jeux sa propre valeur et se comparer. Cela s'explique par le fait que notre perception est largement égocentrique. En effet tout ce que nous voyons et tout ce que nous pensons, nous le faisons toujours par rapport à nous même.
Pourtant, énoncer que l'on possède certaines capacités (si elles existent) est simplement un constat de réalité qui au départ n’appelle à aucune comparaison. Si je dis : « Je suis un tireur hors pair » cela signifie uniquement que je suis un très bon tireur et non pas que les autres ne savent pas tirer ou qu’ils sont moins bons que moi ou encore que je suis le meilleur. Si je dis : « Je suis quelqu’un de fort » ou « Je suis quelqu’un de cultivé » cela ne signifie absolument pas que les autres sont systématiquement faibles ou non cultivés.
Pourquoi certaines personnes répondent alors : « Arrête de te croire meilleur que les autres.» En quoi énoncer que nous sommes doués pour un domaine particulier est-il synonyme de supériorité? Dotant plus que chacun est doué pour quelque chose... C’est l’interlocuteur qui créer cette comparaison et cette idée de supériorité dans sa tête. On peut très bien affirmer être bon en soi sans chercher à comparer.
Krishnamurti a dit un jour :
« Toute comparaison relève ainsi de la catégorie de l’imaginaire leurrant. Toute comparaison est un trompe-l’œil sur le réel qui s’écoule comme un torrent sauvage. Elle s’inscrit dans un ordre social qui ne relève pas de la vérité mais du pouvoir. »
La non dualité serait-elle la clé?
« Quand il n’y a pas comparaison, il y a intégrité. Cela ne veut pas dire que vous êtes honnête envers vous-même, ce qui est une façon de mesurer, mais quand il n’y a nulle mesure, il y a cette qualité de plénitude. L’essence de l’ego, le moi, c’est la mesure. Lorsqu’il y a mesure, il y a fragmentation. Cela, il nous faut bien le comprendre, non comme une idée mais comme une réalité. En lisant ce qui précède, peut-être allez-vous en faire une abstraction, c’est-à-dire une idée ou un concept, mais l’abstraction est une autre forme de mesure. Ce qui est ne mesure pas. S’il vous plaît, mettez tout votre coeur à le comprendre. Une fois que vous en avez saisi la pleine signification, votre relation avec l’élève et aussi avec votre famille deviendra quelque chose de tout différent. En demandant si cette différence est pour le mieux, vous êtes pris dans l’engrenage de la mesure. Alors vous êtes perdu. Vous verrez la différence lorsque vous mettrez réellement la chose à l’épreuve. Le mot même de différence implique la mesure, mais ici nous l’utilisons de façon non comparative. »
Jiddu Krishnamurti : Lettres aux écoles, 18, Courrier du livre, p. 59-60.
Krishnamurti prônait donc la non-comparaison. Ce comportement paraît pourtant quasi-infaisable vu que ce processus nous suit depuis notre plus jeune âge. En effet, à moins de se projeter en permanence dans l’avenir et dans des représentations fallacieuses et fantasmées de la réalité, nous vivons tous notre vie à travers nos pensées et notre pensée fonctionne par mesure et par comparaison. Nos idées, nos pensées proviennent de notre imagination (au sens d’activité cognitive) et de la remémoration incessante du passé constitué de mémoires conscientes et largement non-conscientes et nous comparons ces pensées les unes aux autres. Qu'on le veuille ou non la comparaison reste l’un des éléments clés du processus de reproduction de la pensée et nos expériences passées ou plutôt la façon dont nos expérience passées agissent sur nous au présent conditionnent notre être et notre façon de voir le monde.
Comparer veut aussi quelque-part dire juger et les religions et autres philosophies professent aussi qu’il ne faut pas juger.
« Ne jugez point afin que vous ne soyez point jugés, car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez ».
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu chapitre 7, versets 1 et 2
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu chapitre 7, versets 3 à 5
Dans le bouddhisme c’est pareil, le jugement doit être laissé de côté. Il y est enseigné qu’il faut renoncer à nos croyances, à nos opinions, à nos idées et que seul le détachement intérieur et le renoncement au moi peut nous conduire à faire l’expérience de la vraie réalité, celle qui n'est pas parasitée par nos interprétations. En d’autres termes, notre réalité n’est pas la réalité! Le psychanalyste Lacan l'avait d'ailleurs remarqué quand il disait que l’esprit humain était toujours partagé entre réel, imaginaire et idéal.
C'est au fond l’un de nos plus grands problèmes, la réalité est multiple, et nous n’arrivons pas à l’embraser dans son ensemble. Le jaïnisme appelle cela Nayavada. Pour couronner le tout cette réalité n’est pas toujours non plus synonyme de vérité ou de véracité. Quand je dis que la réalité est multiple, je veux dire par là qu'elle est plus complexe et bien plus vaste que ce qu'elle laisse supposer de prime abord. La réalité est multiple parce que les choses sont multiples, votre personne est multiple, ma personne est multiple. En prenant mon cas il y a la personne que je crois être, la personne que les autres croient que je suis, la personne que je crois que les autres croient que je suis et enfin la plus importante, la personne que je suis réellement. Encore une fois notre réalité n’est pas la réalité.
En définitive, la clé pour vivre sans heurt serait dans un premier temps de faire preuve d’humilité, c’est à dire prendre conscience que poser un jugement hâtif sur l’autre, être complexe, c’est le réduire à mon champ de vision qui la plupart du temps est assez étriqué ; qu'en clair notre jugement sur cette personne ne pourra jamais englober toute sa complexité. Deuxièmement, il faudrait apprendre à accepter la comparaison dans la relation sans être touché dans notre être avec par exemple une réaction de ce type : "Oui cette personne possède effectivement un talent que personnellement je ne possède pas mais ce n’est pas grave, tout le monde est différent, chacun ses aptitudes. Son talent ne doit pas être chez moi source de frustration mais plutôt source d'inspiration." Enfin dans un stade beaucoup plus avancé, il faudrait finir par adopter ce que prônait le penseur Krishnamurti à savoir se débarrasser du mécanisme de comparaison.
Saviez-vous que Coca-Cola puisait de l'eau dans une importante nappe phréatique de San Cristobal dans le Chiapas du Mexique? Moyennant une somme annuelle dérisoire la société peut prélever 750 000 litres d’eau par jour dans cette nappe phréatique, ce qui entraine une raréfaction de l’eau et une coupure d'accès à l'eau potable pour les habitants de la région. Privés de l’eau du robinet, les locaux (souvent des amérindiens) boivent autre chose. Quand c'est possible ils boivent de l’eau de pluie, ce qui entraîne bon nombre de maladies vu que l’eau est récupérée dans des réceptacles crasseux. Ironiquement, ils finissent le plus souvent par se désaltérer au Coca qui est vendu moins cher que l’eau. Même les enfants sont élevés au Coca car il est aussi vendu deux fois moins cher que le lait. Une bouteille de Coca au Mexique coûte plus de 4 pesos soit 23 centimes d’euros. La bouteille d’eau d’1,5L la moins chère au Mexique coûte 7,5 pesos (44 centimes d’euros), les autres sont à 11 pesos et peuvent monter jusqu’à 15 pesos (80 centimes) dans les lieux touristiques du Mexique. La majorité des familles de San Juan Chamula gagnent moins de 50 pesos par jour, soit un peu moins de 3 euros….
Du coup, les Mexicains sont devenus involontairement les plus gros consommateurs de Coca-Cola au monde avec 225 litres par an et par personnes (1). En comparaison la France est à 20,7 litres par an. 70% de la population mexicaine est aujourd'hui en surpoids soit sept mexicains sur dix de gros,dont 33% d'obèses. Le diabète est devenu la première cause de mortalité du pays devant les maladies cardio-vasculaires et les problèmes d'hypertension. L'obésité infantile au Mexique a triplé en dix ans.Presque la moitié de tout le Coca-Cola vendu en Amérique latine est consommée au Mexique (46%). Pour info, Vincente Fox, le président du Mexique qui a autorisé ces procédés honteux (avec l'aide de la Banque Mondiale et l'ALENA) n’est autre que l’ancien président de Coca-Cola pour l'Amérique latine et salarié de la firme depuis 1964…. Selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le taux d'obésité des Mexicains (32,8%) dépasse désormais celui des Américains (31,8%). D'après Abelardo Avila, chercheur à l'Institut Mexicain de Santé et de Nutrition, l'espérance de vie des Mexicains pourrait être réduite de 10 ans d'ici 2013.
Coca-Cola ne pille pas seulement les nappes aquifères du Mexique, ils ont les mêmes pratiques en Inde notamment dans les états du Rajasthan (3), de l'Uttar Pradesh, du Kerala et Maharastra, en Indonésie, en Malaisie et dans certains pays d’Afrique et privent les populations de l’accès à l’eau potable et ils éradiquent peu à peu toutes leurs réserves, précieuses ressources pour le futur. Les nappes phréatiques de ces régions sont d'ailleurs surexploitées et c'est également un désastre écologique.
L'écologiste et activiste indienne Vandana Shiva, prix Nobel alternatif en 1993 se bat depuis des années contre Coca-Cola, cliquez ici pour comprendre son combat.
Le silence des médias français sur les procédés de Coca-Cola
Quand une chaine TV publique d'un pays occidentalisé a le malheur de diffuser un reportage sur leurs pratiques, Coca-Cola met fin aux contrats publicitaires avec ces chaines (4). Quand des militants d'Amérique du Sud décident de se battre contre leurs pratiques, ils se font assassiner par des groupes paramilitaires... (5).
En France, TF1 est la chaîne la plus regardée. Pourtant ne vous attendez pas à voir la vérité éclatée sur ce genre de chaîne puisque d'après leurs dirigeants, leur métier est justement d'aider Coca à vendre son produit. Ces gens là n'ont aucune éthique. On se rappelle tous des mots sans concession de Patrick Le Lay, à l'époque président-directeur général du groupe TF1 qui disait : "Pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible".
Coca-Cola est le plus gros importateur d'eau au monde
La société Coca-Cola ou plutôt l’empire Coca-Cola est la troisième entreprise la plus importante du monde en terme de valeur (en 2014), Apple occupant la première place et Google la seconde. Pourtant Coca-Cola a détenu cette première place pendant 13 années consécutives. Ce que l’on sait moins c’est que Coca-Cola est également le plus gros importateur d’eau au monde, une bouteille de Coca contient en effet 89% d’eau.
Dans l'imaginaire collectif lorsque l'on parle du manque d'accès à l'eau potable, ce sont souvent des images de petits africains qui viennent en tête. Pourtant, l'image parfaitement adéquate devrait être le logo Coca-Cola! Ce monstre industriel consomment plus de 10 000 litres d’eau par seconde, ce qui sur un an représente 290 milliards de litres d’eau. Sur ces 290 milliards de litres, seuls 114 milliards sont utilisés pour la production des boissons, soit un peu moins de 40% des quantités absorbées. Les 176 milliards de litres restants servent lors du processus de fabrication pour le rinçage, le chauffage ou la climatisation. Autrement dit, pour fabriquer un litre de boisson, l’entreprise utilise en moyenne 2,5 litres d’eau.
Pour des raisons de santé, je ne consommais déjà plus de Coca depuis des années. Ayant pris connaissance il y a deux ans de cette situation éthique révoltante, j'ai estimé que se faire plaisir avec un Coca-Cola alors qu’aujourd’hui plus de 2,4 milliards de nos co-citoyens n’ont pas accès à l’eau potable nous rendait complices de ces injustices et j'ai alors décidé de boycotter l'ensemble de leurs marques.
Dans son livre "De l'eau pour tous", Gérard Payen, membre du Conseil pour l'Eau et l'Assainissement du Secrétaire Général des Nations-Unies nous informent que 3,6 milliards d'humain utilisent une eau qui "n'est pas sûre" et plus de 1,8 milliards consomment même chaque jour une eau dangereuse. Sans parler des coupures d'eau quotidiennes, cauchemars récurrents dans de nombreux pays. Selon son étude, il y a en 2013 plus d'habitants qui n'ont pas de robinet chez eux qu'au XXe siècle.
N'éludons pas le problème et acceptons d'entendre la vérité : cautionner de par nos agissements des pratiques injustes et inhumaines nous rendent complices de ces pratiques et coupables vis à vis de toutes ces personnes en difficulté. Notre devoir de citoyen
Nous avons tous une responsabilité face aux problèmes de ce monde et nous pouvons agir et changer les choses, une seule chose nous manque la volonté! En permanence nous essayons de nous rassurer en nous disant que l'on ne peut pas à nous seul changer le monde. La vérité c'est qu'avant de vouloir faire changer les gens autour de soi, il faut d’abord commencer par changer soi-même! Gandhi disait : “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.”
Depuis deux ans voici ma nouvelle philosophie de vie : - Est-ce que mon mode de consommation actuel est exempt de tout acte préjudiciable pour autrui? - Certains de mes actes quotidiens en tant que consommateur ne me rendraient-ils pas hypocrite par rapport aux choses que j'estime juste? - Si certaines de mes pratiques s'avèrent être la cause directe ou indirecte de difficultés, d'injustices ou de souffrances pour autrui, je me dois d'y mettre un terme.
Comment écouter et accorder du crédit à quelqu’un qui prône une chose mais qui ne se l’applique pas à elle-même? Changeons nos habitudes si celles-ci sont mauvaises.
On peut se faire plaisir avec des produits similaires qui ne causent pas d’injustices et de souffrances à d’autres co-citoyens. Vous avez par exemple le Breizh Cola, un coca breton. Boycotter Coca-Cola et par conséquent Fanta, Sprite, Minute Maid et les 500 marques qui leurs appartiennent découle de la même envie de justice, du même acte éco-citoyen que par exemple de ne plus consommer des produits d’origine animale. Animaux, humains, nous avons besoin que l’injustice et les souffrances disparaissent, ce n'est plus tolérable!
Combien de gens vous disent quand vous devenez végétalien ou vegan : "Je préfère m'occuper du sort de mes congénères humains avant celui des animaux". Très bien, mais que faites-vous pour aider ces population justement??? Que faites-vous pour que leur accès à l'eau potable leur soit rendu, que faites-vous pour atténuer leur pauvreté, la malnutrition et tous leurs autres problèmes de santé? Si vous ne vous estimez pas responsable alors que vous consommez Coca-Cola, laissez-moi vous dire que vous êtes dans l'erreur, vous êtes directement responsable!
Vous pensez que c'est en donnant un peu d'argent de temps en temps à des personnes en difficulté que vous croisez dans la rue que cela vous dédouane de vos actes de consommateur qui permettent à Coca-Cola de continuer ses procédés honteux? Combien d'argent avez-vous donné à Coca-Cola depuis cinq ans, depuis dix ans, depuis votre plus jeune âge? C'est avec tout cet argent que cet empire s'est étendu à travers le globe et que ces pratiques inhumaines emblème du capitalisme sont désormais généralisées et même légalisées. C'est parce que vous êtes consommateur que cette société est aujourd'hui aussi puissante. Une fois responsabilisé vous pouvez refuser de faire parti de ce système consumériste.
Lorsque l’on n'est pas au courant d’une chose, la faute est moins grave. Comment peut-on blâmer quelqu’un qui n’a pas conscience de ces agissements? Or, quand la personne connait la vérité et les conséquences de ses actes, n'en va t-il pas de son devoir de modifier ses agissements afin de se comporter de manière juste et digne? Tout être humain qui se respecte et qui respecte les autres doit faire preuve d’empathie, de compassion et désirer ardemment la justice et l’égalité.
David contre Goliath
Alors oui, Coca-Cola est partout, c'est l'une des entreprises les plus puissantes de la planète, le mot Coca-Cola est le mot le plus connu au monde après ‘OK’. Cette boisson est connu par 94% de la population mondiale. Chaque jour, 1,7 milliards de bouteilles sont vendues de part le monde, soit 17 360 bouteilles par secondes! Si toutes les bouteilles de Coca-Cola produites dans le monde chaque année étaient mises bout à bout elles atteindraient 1677 fois le trajet aller retour Terre-Lune!
A la vue de tout ces chiffres qui donnent le vertige, ce combat pour l’accès des populations pauvres à l’eau potable et pour leur droit à vivre dignement ne semble pas prêt d’être gagné et très vite l’image du Don Quichotte semble nous coller à la peau. La réaction la plus ordinaire (celle de 90% de la population consommatrice) va d’être de se dire qu’on ne peut rien y changer, ce qui a pour conséquence directe la continuité de ces injustices et leur ancrage en profondeur dans le monde moderne.
Vous pouvez penser que le monde est trop vaste, trop grand et vous considérez comme trop petit pour le changer. Or la physique nous apprend que de l'inertie rien ne se produit. Il faut une impulsion, un mouvement, une force aussi minime soit-elle pour pouvoir changer un état ou un système. Si tout le monde se dit qu'on ne peut rien changer, jamais rien ne changera. Si seulement UNE personne se dit que les choses peuvent changer alors et seulement alors, les choses pourront commencer à changer. Cette personne va en entrainer une autre puis une autre puis encore une autre et ainsi de suite. La preuve? Toutes les avancées humaines.
Forcez de constater qu'aujourd'hui nous ne nous battons pas contre des moulins à vents justement ; le changement est déjà en train de s'opérer, l'impulsion est déjà là! Coca Cola tout comme McDonald's n'arrivent plus à atteindre leur chiffre d'affaire prévisionnel. Mieux, leur chiffre d'affaire est en baisse! Le PDG de Coca Cola a bien annoncé des remaniements et mesures d'économies début 2014 avec des licenciement, une simplification de son organigramme, une diminution des niveaux hiérarchiques et une réduction du train de vie des cadres etc (6). Mais la vérité, c'est que ces plans d'économie ne résoudront pas le véritable problème de Coca à savoir la désaffection des consommateurs pour leur produits. C'est aujourd'hui un fait indéniable, la santé et l'hygiène de vie sont devenues une préoccupation importante pour le consommateur.
Cela ne va pas se faire en huit jours de temps d'autant que la principale raison de cette désaffection pour Coca est encore une motivation égoïste puisqu'il s'agit de "notre" santé, "notre" corps, "notre" futur personnel, mais au moins les choses évoluent.
La différence de mode de pensée lors de l'acte d'achat
Une personne consomme du Coca pour se faire plaisir à elle-même, c'est un comportement purement individualiste qui découle d'une envie passagère et qui répond à une motivation hédoniste et égoïste. Ne pas consommer de Coca-Cola parce que ce n'est pas bon pour votre santé (notamment à cause du taux de sucre élevé ou la présence du colorant E150) est en soi une avancée puisqu'en conséquence vous ne donnez plus d'argent à cette société. Pourtant du point de vue communautaire, social, cela reste une motivation égoïste, vous le faites encore une fois pour vous, pour votre corps, pour votre santé.
Ne plus consommer de Coca pour que des populations locales récupèrent l'accès à l'eau potable est un acte tout à fait différent ; vous n'agissez plus pour vous mais pour le bien-être d'autrui. On est ici sur un acte altruiste et idéaliste et ce comportement ne se fait plus en réponse à une pulsion de consommation qui est un sentiment passager. Il se base sur la raison et s'inscrit dans la planification, dans la prévision d'un changement ultérieure. Si je ne consomme plus de Coca-Cola et que d'autres me suivent, les ventes de cette entreprise vont irrémédiablement chutées, à terme le marché sera bousculé, Coca produira moins, devra fermer des filiales, libérer des nappes aquifères, des endroits où ils avaient prévu de s'installer dans le futur seront épargnés et les populations locales qui ont été spoilé injustement récupèreront l'accès à l'eau qui leur appartient. Il y a donc bien une portée altruiste et idéaliste, d'autant plus que l'on peut agir comme cela tout en aimant le Coca. La question de nos goûts est ici complètement subsidiaire. Quand il s'agit de justice, notre plaisir ne devrait jamais entrer en jeux. Comment peut-on mettre sur le même pied d'égalité un plaisir gustatif non essentiel avec en face la qualité de vie de millions de gens?
Avant d'acheter Coca-Cola, réfléchissez aux conséquences Estimez-vous normal que des millions d'êtres humains soient malades en collectant de l'eau de pluie ou une eau insalubre parce que leurs gouvernements ont autorisé une multinationale à privatiser la majorité des nappes aquifères de leurs régions? Que diriez-vous si une multinationale s'implantait dans votre région et vous privez de l'accès à l'eau potable? Que diriez-vous si cette multinationale rendait vos enfants malades, votre terre aride et non cultivable? Réveillez-vous! Tout est lié! De par votre consommation de Coca vous privez ces populations non seulement d'eau mais vous provoquez un accroissement massif de la pauvreté et la malnutrition dans ces pays. Il ne s'agit pas ici des autres mais bel et bien de vous ; chaque personne qui achète du Coca, un Fanta, un Sprite ou un Minute Maid, est responsable en parti du non-accès à l'eau potable, de la malnutrition, de la pauvreté de ces populations et même de la pollution!
Sans terre à cultiver par manque d'eau, les communautés autochtones ne peuvent faire pousser de légumes, ils ne peuvent donc plus manger à leur faim et ils ne peuvent plus non plus gagner leur vie en vendant leurs productions agricoles. Ils consomment alors des produits Coca pas chers pour tromper la faim et au final les bouteilles plastiques s'accumulent. Chaque année c'est l'équivalent de 2910 tonnes de déchets plastiques (7) que Coca-Cola ne ramasse pas ni ne réutilise ; sans parler du problèmes des "boues toxiques" produites par leurs usines d'embouteillage. Ces boues sont le résultat du processus de préparations des boissons et comportent en général de forts niveaux de déchets industriels toxiques tels que le plomb, le cadmium et le chrome (tous cancérigènes) et ces déchets sont déversés dans la nature.
Nous, peuples d'Occident, on souhaite se rassurer en se disant que le monde est plus évolué aujourd'hui, plus juste et qu'il y a eu ces derniers siècles de réelles avancées. Or la vérité c'est que pour ces peuples en difficulté, rien n'a changé depuis la découverte du Nouveau Monde! Les populations du sud continuent de souffrir pour l'opulence et le confort des populations du Nord. On leur a pris leur territoire, leur plantation, leur or et autres métaux précieux, leur hydrocarbure, leur denrée alimentaire et aujourd'hui on leur prend le bien le plus sacré, leur eau!
Ouvrez les yeux Coca-Cola est un monstre! C'est l'entreprise la plus emblématique du monde dans la spoliation des ressources les plus vitales à l'être humain. Vous voulez changer les choses? Arrêtez de le dire et agissez! Ne plus mettre de Coca-Cola dans son cadis de course ou refuser un Coca en terrasse est l'acte le plus simple pour mener le début d'une révolution citoyenne, éthique et non violente qui pourrait un jour transformer les sociétés. Pensez aux autres.
Quand on veut vraiment changer les choses on peut!
Le boycott est l'arme la plus redoutable et la plus pacifiste pour faire avancer une cause économique ou sociale. Ne jamais dire que cela n'est pas possible!
Le 5 décembre 1955, un jeune pasteur afro-américain de 26 ans a appelé au boycott des bus de Montgomery suite à l'arrestation pour trouble à l'ordre public quelques jours plus tôt de Rosa Parks, couturière noire qui avait refusé de se lever et laisser sa place à un blanc. Ce jeune homme s'appelait Martin Luther King et le boycott de cette société dura 381 jours. Ce n'est qu'après plus d'un an de lutte que la Cour suprême des Etats-Unis fini par reconnaître illégale la ségrégation dans les autobus, les restaurants, les écoles et autres lieux publics.
Le révérend Martin Luther King Jr. leader des droits civils américains qui pose devant un bus de Montgomery après une année de boycott. Montgomery, Alabama, 26 décembre 1956
En Inde, pour favoriser l'artisanat local et développer la richesse de son pays, Gandhi appela au boycott du textile anglais.
Le Mahatma Gandhi, ici filant assis en tailleur, 1925. Le rouet et le métier à tisser sont d'ailleurs les symboles de la lutte pour l'indépendance.
Plus récemment en Espagne, pour lutter contre un plan social massif de Coca Cola visant à fermer quatre usines et licencier plus d'un milliers de personnes, les salariés ont (en plus d'une grève massive) appelé leurs compatriotes à ne plus consommer les produits de la marque. Le message était : "Si Madrid ne fabrique plus de Coca-Cola, Madrid n'en boira plus". Et le message a été entendu. Dans le centre de l'Espagne les ventes de la marque ont diminué de moitié en février 2014 par rapport au même mois de l'année précédente. Ce fut là la plus grosse chute jamais enregistré par Coca Cola.
Pour protester contres les pratiques environnementales de Coca-Cola en Inde et en Colombie, l'Université du Michigan qui compte plus de 50 000 étudiants a décidé le 1erjanvier 2006 de boycotter Coca-Cola et de ne plus distribuer aucune marque du groupe dans leurs distributeurs automatiques, aussi bien dans les halls des bâtiments de cours que ceux des résidences universitaires, ainsi que dans les cafétérias et les restaurants du campus. L'Université a suspendu 13 contrats avec le groupe Coca-Cola pour une valeur annuelle de 1,4 millions de dollars. De part son geste l'Université du Michigan est devenu la dixième université du pays a arrêter de vendre des produits Coca-Cola. L'Université de New-York, l'Université de Rutgers dans le New-Jersey ou l'Université de Santa Clara en Californie avait par exemple déjà cessé de vendre des produits de la marque Coca-Cola ; produits incluant tous les Coca-Cola mais aussi Fanta, Minute Maid, Sprite...
Non, la personne qui agit pour autrui n'est pas sentimentale!
On
caractérise souvent les gens qui veulent changer le monde de
sentimentalistes. A
votre avis, entre la personne qui écoute son sentiment passager et qui cède à
la pulsion d'acheter une bouteille de Coca pour sentir le plaisir de cette
boisson dans sa bouche et une personne qui choisit de mettre son plaisir de
côté car elle le sait momentané et dérisoire et responsable de l'extrême
précarité de certaines populations, de la restriction à l'eau potable, de la
malnutrition, de la pauvreté et de nombreux problèmes de santé ; laquelle de
ces deux personnes peut-on réellement appeler sentimentale, c'est à dire
conduite par ses sentiments?
Dans une toute autre catégorie, l'ancien courtier de Wall Street Max Keiser que l'on surnomme le Robin des Bois de la finance lutte également contre Coca-Cola et bien d'autres multinationales (Nike, Monsanto, Starbucks…) Pour Max Keiser qui se définit désormais comme un anarchiste financier, le boycott n'est pas une action suffisante, il faut selon lui combattre le feu par le feu, le capitalisme en utilisant le capitalisme.
Après avoir fait fortune comme analyste financier, Max Keiser c'est fait connaître du grand public pour avoir volontairement fait chuter l'action de Coca-Cola. A l'aide de fonds d'investissements spéculatifs à court terme, les fameux hedge funds, Keiser a expliqué au public que l'on peut faire chuter de moitié la valeur du titre Coca-Cola, tout en réalisant des plus-values qui iraient aux victimes de cette société (il parlait ici de victimes indiennes et colombiennes).
Utilisant le boycott comme "leverage" mais pas comme finalité, Max Keiser créa son propre hedge fund, une banque virtuelle qu'il appela la Karma Bank. Devant une organisation de boycott de Coca-Cola plus en plus nombreux, déclarés et espérés, Karma Bank parie sur la chute des actions de cette société qui deviennent effectives et les fonds gagnés en bourse par ce système sont ensuite redistribués aux victimes de ces sociétés en compensation économique ou réhabilitation de l'environnement.
Explication technique :
"Max Keiser convainc les investisseurs d'emprunter une action Coca-Cola à une banque ou une société de courtage, qui la vendent à un certain prix, puis la rachètent à un prix inférieur pour réaliser des bénéfices et rembourser l'emprunt initial. Lorsque le titre de l'entreprise baisse, la position du hedge fund augmente à très court terme. S'ils disposent de suffisamment d'informations indiquant que les ventes de la société continueront à chuter, les investisseurs se défont alors de leurs positions à plus long terme et enregistrent des bénéfices. Quant au titre de Coca-Cola, il continue à plonger encore en Bourse... Les bénéfices ainsi récoltés devront être redistribués aux «victimes» de la multinationale.
Depuis quelques mois, les ventes de Coca-Cola s'effritent et le cours de son action a perdu 16%. Qualifiée de «géniale» par l'Université de Stanford, la méthode de boycott de Max Keiser doit lui permettre de récolter 100 millions de dollars pour son fonds spéculatif. Prochaines cibles annoncées : McDonald's, Wal Mart, Microsoft ou encore Shell."
Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune. Il fut lancé par John F. Kennedy le 25 mai 1961, essentiellement pour reconquérir le prestige américain mis à mal par les succès de l'astronautique soviétique, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances battait son plein. Le programme avait pour objectif de poser un homme sur la Lune avant la fin de la décennie. Le 21 juillet 1969, cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipage de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Cinq autres missions se sont posées par la suite sur d'autres sites lunaires et y ont séjourné jusqu'à trois jours.
Les photographies des missions Apollo sont-elles authentiques?
Petit rappel d'éclairage
Les Keys ou hiérarchie des sources de lumière :
Il existe trois types de sources de lumière en terme de disposition par rapport au sujet principal.
- la Key Light (lumière principale) on règle l'exposition sur elle, c'est la lumière principale, celle qui éclaire le sujet.
- la Fill Light (lumière d'appoint, complémentaire ou de remplissage), elle sert à déboucher les ombres, c'est à dire les atténuer.
- la Back Light ou Rim Light (le contre) c'est la lumière qui cisèle et découpe la silhouette, elle sert à distancier le sujet photographié ou filmé de l'arrière plan.
Ces trois Keys forment ce que l'on appelle "l'éclairage en trois points", c'est la structure d'éclairage de base donnée dans toutes les écoles de cinéma et de photographie.
Analyse de la première photographie :
Pour déceler la direction de la source de lumière principale dans une photographie sans être distrait par la luminosité générale de la scène, il suffit d’utiliser l’outil niveau de Photoshop et de déplacer le premier
curseur qui représente les noirs ou le deuxième qui représente les gris
complètement vers la droite, là où il y a le curseur représentant le blanc. Cette opération a pour but de conserver seulement les hautes lumières de la photo et elle permet du coup de voir la direction de la lumière dans l'image.
La première chose qui saute aux yeux ici c'est que l'on se demande comment diable le soleil a-t-il pu éclairer toute la scène du premier plan en contre alors que la montagne à l'arrière plan a un éclairage complètement différent. Si l'on part du principe qu'il n'y a qu'une source de lumière (le soleil) ce n'est pas possible, nous y reviendrons plus tard.
Que nous donne-t-on à voir? Quel est le sujet?
Ici le sujet principal de l'image n'est ni l'astronaute ni la navette spatiale, ni même le module lunaire mais bel et bien le drapeau américain. L'image a été composée et éclairée spécialement pour le drapeau.
La Key Light provient de l’arrière droit de l’image et éclaire le drapeau parfaitement en le faisant briller en passant à travers le tissu. Cette lumière (censée être le soleil) est la Key Light pour le drapeau, mais sur l’astronaute elle agit en Back Light, c’est à dire en contre. Elle le frappe violemment dans le dos et lui cisèle les pourtours droit de son corps tout en le détachant par la même occasion du fond.
Avec cette source de lumière qui arrive en contre, on aurait du voir l’ensemble des éléments de l’image
complètement sombres sur le coté opposé à la lumière (le coté gauche) comme c'est plus ou moins le cas sur mon image assombrie avec Photoshop. Or sur l'originale, on constate que ni l’astronaute ni la navette
spatiale ni le module lunaire ne sont dans l’ombre sur leur coté
gauche.
Au contraire, on distingue parfaitement le deuxième drapeau américain présent sur le
flanc de la navette. Cet élément à lui seul enlève toute crédibilité à l’image,
ce n’est physiquement pas possible avec une seule source de lumière.
Comment se fait-il que l’astronaute soit également éclairé sur la
partie de son corps qui est opposé au soleil? Comment se fait-il que le drapeau américain sur la
navette soit éclairé alors qu’il est dans l’obscurité et comment se fait-il que sur ce même coté de la navette le drapeau (B) soit éclairé différemment du haut de l'habitacle qui lui reste dans l'ombre (A)?
Explications sur la lumière en contre :
Lorsqu’une lumière vous frappe en contre (par le côté), vous obtenez ce que l'on appelle un clair-obscur. Une partie de votre visage
ou corps est éclairé et l’autre moitié est laissée dans l’ombre, ce qui va du
coup créer un fort contraste dans l’image car il y aura un écart de luminance important entre les hautes
lumières et les basses lumières. Cette différence, on appelle ça le ratio de contraste.
Exemples de clair-obscur plus ou moins forts (débouchés ou non) :
Rembrandt
David contre Goliath, Le Caravage
Lord of War
Matrix
Collateral
Sept Vies (contre-jour débouché)
Le Seigneur des Anneaux (contre-jour débouché)
Pirates des Caraïbes
Matrix
Matrix
Si vous voulez diminuer le ratio de contraste d'une scène, il va vous falloir
« déboucher les ombres », c’est à dire qu’il va falloir utiliser une deuxième source
lumineuse afin de rehausser leur niveau de luminance. De cette manière les
ombres seront atténuées et ce qui n’était pas visible dans l’obscurité de ces ombres
sera alors révélé. La luminance (et pas la luminescence) est un phénomène physique lié à l'interaction entre la lumière et la matière. On l'observe lorsqu’un corps émet de la lumière visible. Seul un corps noir n'émet pas de lumière visible car il l'absorbe.
Pour déboucher une ombre il existe deux solutions :
- Soit vous utilisez un objet réfléchissant que vous placez du coté
laissé dans l’ombre. La source de lumière viendra alors se réfléchir dans
l’objet clair qui renverra sa lumière sur le « coté obscur ». On aura
alors à faire à une deuxième source de lumière dite indirecte.
Il ne s'agit pas ici d'un clair-obscur mais on voit qu'un réflecteur blanc
a été utilisé sur le coté gauche d'actrice pour débouché son ombre.
La présence de cette source de lumière indirecte se voit dans le reflet des lunettes et dans les réflexions sur son tee-shirt en cuir.
- Soit vous utilisez une source de lumière artificielle (tamisée ou non)
pour éclairer doucement mais directement le coté laissédans l’ombre. On aura ici à faire à une deuxième source de lumière dite
directe (la seconde) la lumière sera dite complémentaire (la fill light).
Dans les deux cas, le soleil n’est plus l’unique source de
lumière et nous avons alors deux sources de lumière dans la même scène.
Comment se fait-il que l’astronaute soit éclairé sur la
partie de son corps qui est dans l’ombre ?
Comment se fait-il que le drapeau américain collé sur la
navette soit éclairé alors qu’il est dans l’obscurité comme la partie juste au
dessus? Vraie réponse : C'est à cause de l'utilisation de sources de lumières artificielles que les ombres ont été débouché.
La réponses des défenseurs des voyages sur la lune :
Premier argument :
Le sol lunaire est une surface réfléchissante.
Deuxièmement argument, plus détaillé :
« En effet, sur certains clichés, on peut clairement
distinguer les astronautes alors qu’ils sont dans l’ombre du LEM. Evidemment,
l’explication se trouve dans la nature et non dans le prétendu fait que les
images ont été tournées dans un studio muni d’éclairages dignes d’un stade de
football … D’où vient la lumière qui éclaire la Lune ? Du Soleil me direz-vous.
Oui c’est vrai, mais on aurait tort de croire qu’il est la seule source
d’éclairage. Effectivement, il faut bien se rendre compte que vue de la Lune,
notre planète paraît très grosse et très brillante. Si la pleine Lune éclaire
nos nuits terriennes, l’inverse est également vrai, et dans de plus importantes
proportions … Il n’y a qu’à observer la lumière cendrée du fin croissant
lunaire pour s’en convaincre. En plus de cela, il faut considérer la brillance
du LEM lui-même ainsi que des combinaisons blanches des astronautes. Toute cela
additionné fait que les éclairages sur le sol lunaire peuvent donner
l’impression de provenir de différentes sources, allant jusqu’à légèrement
éclairer un astronaute situé à l’ombre. A l’origine, le Soleil est bien la
seule source lumineuse, mais l’environnement peut de part sa capacité de
réflexion jouer le rôle de miroir, relayant dans d’autres directions les rayons
lumineux, et pouvant de fait occasionner ce genre de phénomène. »
Grosse barre de rire avec cet argumentaire risible.
Que la lune soit éclairée à la fois par le soleil et la
terre ne semble pas poser de problème, c'est même logique. Là où en revanche ça défie les lois de
la physique c’est lorsque la terre ou le sol lunaire choisirait d’éclairer une partie d’un objet et
pas un autre.
Par exemple regardez la roue du module lunaire. Comment
cette roue peut-elle être éclairée par la droite de l’image alors que premièrement le soleil provient du coté inverse et que deuxièmement sur le même
coté de la scène, le haut de la navette est lui dans l’ombre?
Il y a ici plusieurs sources de lumières artificielles qui éclairent minutieusement les éléments phares de l'image pour avoir la parfaite photo publicitaire.
Comment se fait-il que la
parabole du module soit éclairée uniformément comme en douche (source de
lumière provenant du dessus) et ne possède aucune ombre ?
Et le pire de tout c'est la montagne présente en arrière plan dont j'ai brièvement parlé tout à l'heure. Elle n’est pas du tout éclairée en clair-obscur mais carrément de face, par le dessus de
manière uniforme.
Si le soleil n'éclaire que du coté droit l’astronaute et le
vaisseau, pourquoi le pan gauche de la montagne n’est-il pas dans
l’ombre??? On voit clairement ici que la montagne n'est pas du tout éclairée de la même manière que les autres éléments de la scène, c'est juste indiscutable. D'ailleurs en parlant des montagnes sur les missions Apollo, elles ne sont jamais raccords avec l'éclairage de ce que l'on voit dans les premiers plans mais j'y reviendrais aussi.
En gros sur cette photographie on a : un astronaute et une navette éclairés en clair-obscur avec un débouchage non naturel sur les ombres afin de garder une bonne visibilité ;
on a un module lunaire à la fois éclairé par la droite, par la gauche et par le dessus et
on a une montagne éclairée de manière uniforme de face par le dessus (soit avec un
éclairage en douche, soit un éclairage à droite et à gauche)
Le premier argument qui consiste à dire que le sol de la
lune est une surface extrêmement réfléchissante ne tient pas non plus la route compte tenu du rendu des images.
Premièrement, on voit bien à l’image que le sol est gris et
deuxièmement lorsqu’un sol agit comme surface réfléchissante il n’éclaircit pas
que les objets mais aussi les ombres, d’abord les ombres même, puisque elles
reposent sur cette dite surface. Il suffit d’observer son ombre lorsqu’on est
dans le désert ou mieux lorsqu'on est au ski, notre ombre apparait alors beaucoup
plus claire que sur un sol sombre. La lumière du sol ne peut pas choisir de se refléter
uniquement sur le personnage et la navette mais pas sur leur ombres, cela n’a
aucun sens. Lorsqu’on a une ombre qui reste foncée mais pas les personnages
cela ne signifie qu’une chose, que ces personnages sont éclairés indépendamment par d’autres
sources de lumière.
Après le clair-obscur, le contre-jour :
Un contre-jour est une situation d'éclairage qui survient lorsque la source de lumière fait face
au photographe et fait dos au sujet photographié. Par exemple sur cette photo réalisée durant la Mission Apollo 16, ce n’est absolument pas possible que l’astronaute
soit si bien éclairé en contre-jour : les appareils
photos ou les caméras de l'époque ne pouvaient pas gérer des écarts de luminance aussi importants. Ces appareils n'étaient pas fait pour gérer les basses lumières (les détails présents dans les ombres), surtout sur la Lune, un astre sans atmosphère ou les ombres doivent être réellement noires et les hautes lumières d'une très forte intensité.
Avec un contre-jour pareil voilà à quoi aurait du ressembler la photo. L'astronaute tout comme le module d'exploration, auraient du être silhouettés, c'est à dire qu'une absence de luminosité sur les zones non-éclairées par le soleil aurait du être constaté.
Voici une photographie que j'ai réalisé en plein soleil dans le désert dans des conditions similaires.
Contre-jour - soleil haut dans le ciel et au centre de l'image, sol clair réfléchissant. Pourtant on voit bien que je suis silhouetté et qu'aucune lumière ne vient m'éclairer par l'arrière (le devant de l'image). Certes je suis habillé en foncé mais même avec le blanc présent sur l'image on voit bien qu'il n'est pas ré-éclairé et qu'il garde une valeur relativement sombre.
En terme d'exposition en situation de contre-jour, le sujet dans l'ombre devrait nécessairement être à au moins deux diaph de moins par rapport au reste du décor éclairé directement par le soleil. Sur la Lune, l'écart devrait être plus important que sur Terre pour rehausser le sujet dans l'ombre puisque la lune n'a aucune atmosphère!
Si la Fill Light qui arrive sur l’astronaute pour déboucher ses ombres provenait du sol lunaire comme le prétend la NASA, son ombre serait beaucoup moins dense (moins sombre) et en aucun cas la combinaison serait si claire et comporterait autant de détails, les zones claires sont ici beaucoup trop intenses.
Voilà le comportement naturel d’une ombre sur une surface sombre et sur une surface claire, on voit bien que sur un sol foncé l’ombre perd plusieurs diaph, c’est à dire que l’ombre paraît plus noire. Or sur la photographie de l'astronaute sur le terrain ce n'est pas le cas, l'ombre a presque un noir absolu.
La seule solution qui aurait pu être envisageable pour les cas de contre-jour c'est que des experts ai rattrapé les écarts entre les hautes et les basses lumières dans la chambre noire, mais c'est très peu probable vu la parfaite qualité de l'image même dans les zones de basses lumières. En regardant toutes les images, on ne voit aucune dégradation dans les ombres, ce qui même de nos jours en numérique n'est pas toujours possible sans post-traitement si les conditions de prises de vue ont été difficiles et que le capteur n'est pas ultrasensible dans les basses lumières. Enfin les négatifs couleurs Kodak Ektrachrome SO168 -160 ASA des sorties lunaires montrent que la lumière sur les films eux-mêmes est de la même intensité que sur les scans. Ce qui est la preuve formelle que l'éclairage sur les images n'est pas du à un post-traitement mais bel et bien qu'une source de lumière artificielle très puissante et directionnelle éclairait les sujets à chaque fois qu'ils étaient dans l'ombre.
Ici par exemple, on voit très bien qu'il ne s'agit pas d'un travail post-shooting de débouchage d'ombres car la qualité du grain est parfaite (ce qui est d'ailleurs parfaitement impossible vu le degré de radiations sur la lune). Si tout ça avait été fait après coup on constaterait des artefacts dans ces zones sombres, des dégradations, or il n' y a rien... Il semble bel et bien que tout le coté droit de l'image soit éclairé artificiellement.
Aucune détérioration dans les ombres.
Hormis un tournage sur Terre avec de multiples sources d'éclairages artificiels, il n'existe aucune explication plausible pour que des objets soient éclairés différemment les uns des autres dans une même scène ou qu'une même montagne se retrouvent à différents endroits tout en conservant la même échelle et la même forme (faux décor). Il n'est pas non plus possible de rajouter, après la prise de vue, une source de lumière et des brillances sur un élément qui à priori ne devait pas recevoir de lumière vu sa position par rapport au soleil (voir photo ci-dessous). D'autres sources de lumière ont donc obligatoirement été utilisé en lumière complémentaire ou lumière de remplissage (Fill-In)
Comment en situation de plein contre-jour, peut-on voir ici la surface dorée de la navette briller alors qu'elle devrait être dans l'obscurité totale??? Comment peut-on distinguer, dans ce qui devrait être un noir presque aussi absolue que l'ombre qui est par terre, le drapeau américain sur la gauche et la mention United States à droite? Comment le bidon blanc sous le vaisseau à droite peut-il apparaitre éclairé de notre coté, et comment malgré l'ombre noire sous le "vaisseau", une partie argentée peut-elle briller??? Tout devrait être dans la pénombre. Là il ne s'agit pas d'un débouchage mais clairement d'un éclairage volontaire de ces éléments pendant la prise de vue.
Aucune de ces choses ne devraient être visible en situation de contre-jour
Vaisseau éclairé par une seule source à gauche et éclairé avec une deuxième source en lumière complémentaire (fill-in) à droite.
Comment le drapeau américain peut-il parfaitement visible sur la photo 5886 alors que l'astronaute se situe complètement dans l'ombre derrière le vaisseau. Sur les photo 5964 ou 55948 alors qu'il ne se trouve pas derrière le LEM, le drapeau américain présent dans le dos de l'astronaute n'est bizarrement pas visible. S'il est visible sur la photo 5886, c'est tout simplement parce que l'astronaute est éclairé par une autre source de lumière ; avec le seul soleil, l'astronaute comme cette partie du vaisseau aurait été dans une obscurité totale!
Autres cas de personnages ou objets parfaitement éclairés en pleine pénombre :
Prenez les deux images ci-dessus. Logiquement si l’astronaute se positionnait derrière le vaisseau c’est à dire complètement dans son ombre, il ne devrait plus
du tout être éclairé par le soleil. C'est d'ailleurs ce que l'on voit sur les vidéos!
Or on va voir qu'il se produit exactement
l’inverse sur presque toutes les photos! A chaque fois que l'astronaute évolue dans l'ombre de la navette (peu importe la Mission Apollo), il continue toujours d'être parfaitement éclairé.
On se croirait dans une publicité!!! A moins de se balader
avec des réflecteurs blancs géants ou des spots de lumière, il est impossible que l’astronaute
et la navette continuent à être autant éclairés dans la pénombre. N'importe quelle
personne qui s’y connaît en éclairage ferait immédiatement le même constat. Les multiples reflets sur la texture dorée et argentée de la station démontre clairement l'existence d'une seconde source de lumière. Une surface argentée ou dorée agit comme un miroir, chaque brillance observable sur cette surface est littéralement un reflet de la source de lumière qui lui fait face et trahit de sa présence. C'est une preuve indiscutable! D'ailleurs, il ne peut s'agir que de sources de lumière aux faisceaux concentrés car un réflecteur aurait balayé de lumière toute la surface. Ici on constate que seulement certains éléments sont éclairés.
Comme dans toute bonne publicité qui se respecte, l'éclairage doit mettre en avant le produit! Voilà la raison pour laquelle le mot United States est parfaitement visible alors qu'il devrait se trouver dans une totale obscurité (comme la partie dorée d'ailleurs). Merci aux réflecteurs et à l'éclairage studio de ce plateau de cinéma! L'éclairage utilisé pour éclairer le vaisseau en contre est soit fait au flash, soit avec la lumière continue, soit avec des réflecteurs argentés.
Ici pareil, une simple observation des ombres au sol nous informe que le soleil est dos à la station, le personnage comme l'échelle et le morceau de la navette devrait donc être dans le noir le plus complet. Pourtant à notre grande surprise ils sont parfaitement éclairés. En regardant attentivement les barreaux de l'échelle qui brille et pire les chaussures de l’astronaute, on aperçoit le reflet d'une des sources de lumière qui a servi à éclairer tout ce coté du vaisseau! Mais on va nous dire que c'est probablement la Terre qui éclaire comme par hasard l'astronaute et le vaisseau (mais pas leurs ombres)...
La scène aurait du ressembler à ça (ce que l'on voit sur les vidéos d'ailleurs) :
et absolument pas à ça :
Le soleil est dos au vaisseau, par conséquent toutes ces brillances sont impossibles à obtenir sans l'ajout d'une seconde source de lumière!
Même chose ici avec ce cliché, s’il n’y avait eu que la lumière du "soleil" (qui se situe derrière la navette), aucune partie visible du vaisseau sur la photo ne devrait être
éclairé et l'astronaute devrait aussi être dans l'obscurité la plus totale. Pour être plus précis, il devrait être autant dans la pénombre que le sont ses pieds, pareil pour le vaisseau. Mais non, au contraire il est éclairé en pleine obscurité comme l'aurait été une chanteuse sur scène.
Edith Piaf
Quel serait l'intérêt de faire une photo réaliste, sombre où on ne verrait ni l'astronaute américain ni le drapeau américain? Toutes ces images ne sont que pure propagande avec un look publicitaire irréprochable et n'ont rien de crédible si on les analyse deux minutes...
Comparez maintenant les photos de la première sortie sur la lune à la vidéo de la sortie d'Armstrong et d'Aldrin qui soit-disant a été réalisée en même temps. On constate sur la vidéo que les personnages sont bien dans l'obscurité la plus totale, aucune lumière ne les éclaire. Toutes les photos montrées au-dessus ne sont donc pas du tout raccord avec la vidéo, ce qui prouve qu'il s'agit de deux évènements tournés à deux moments différents.
Un extrait vidéo de la Mission Apollo 14 montre aussi de manière formelle qu'un astronaute se situant dans l'ombre du vaisseau est complètement dans l'obscurité. Comment les astronautes peuvent ils être dans l'obscurité sur les vidéos lorsqu'ils sont derrière le vaisseau et parfaitement éclairés sur les photos??? La seule explication est que les astronautes sur les photos sont éclairés par une seconde source lumineuse!
Contrairement à la caméra qui était équipé d'un objectif adapté aux scènes de pénombres, l'appareil photo en revanche avait un objectif classique. Vous trouvez que le rendu de la vidéo est sombre? Pourtant si la caméra n'avait pas eu un objectif spécial, la vidéo aurait été complètement noire. Comment se fait-il alors que les astronautes soient en pleine pénombre sur la vidéo (caméra avec objectif spécialisé) alors que sur les photos du même moment prises avec un objectif normal, ils sont explicitement éclairés comme sur un plateau tv ou une salle de spectacle???
Anomalie de la zone de répartition lumineuse du "soleil" :
Prenez maintenant cette image. Bien que l'on constate que le sol possède des bosses et des creux, il reste relativement plat. Le soleil devrait donc éclairer de manière uniforme le sol. Or on constate un point chaud sur le sol juste derrière l'astronaute. Cela signifie que la puissance de l'éclairage est concentré sur cette zone précise, on voit clairement un effet de diminution de la luminosité en dehors de cette zone.
Cette zone abondamment plus éclairée devient encore plus visible lorsque l'on baisse les tons foncés de l'image.
Si le soleil avait réellement éclairé cette image, le sol aurait du être éclairé de manière uniforme également à la droite de l'astronaute mais aussi derrière. Là on voit clairement que nous avons à faire à un faisceau de lumière concentré, positionné en hauteur à l'arrière gauche du personnage et pas du tout le soleil qui devrait couvrir toute la zone.
Pourquoi les parties désignées par une flèche verte ne sont-elles pas aussi éclairées que la zone rouge?
Les montagnes :
Prenez cette photo prise durant Apollo 17 en 1972. Le Soleil laisse dans la pénombre chaque versant droit des gros rochers et petits cailloux puisqu'il provient de la gauche. Cette observation a elle seule détruit toute possibilité pour un pseudo sol lunaire de faire office de réflecteur. Si le personnage arrive à être éclairé en contre parce que le sol lunaire reflète la lumière, l'arrière des rochers ne devraient pas être sombres mais clairs comme l'arrière du personnage. Pourquoi alors l'arrière de l'astronaute n'est-il pas dans la pénombre comme le sont les rochers? On voit très bien que l'arrière de l'astronaute est éclairé! Pourquoi la montagne qui est beaucoup plus haute que les rochers ou même les touts petits cailloux n'a pas du tout de zone dans l'ombre??? Le sol lunaire renvoie la lumière sur l'arrière de l'astronaute mais choisit de ne pas le faire sur l'arrière des rochers???
Si la photo avait été éclairé par une seule source de lumière, voilà ce qu'on aurait du avoir : un dos d'astronaute complètement noir et des monts rocheux noirs puisque le soleil se situe derrière eux.
Si la photo originale avait été celle de gauche (ma simulation), il aurait été impossible de déboucher après la prise de vue autant d'ombres captées sur le film sans avoir encore une fois des artefacts et des pertes dans ces zones de l"image.
Au contraire, le fichier haute définition présent sur le site de la NASA nous prouve que l'astronaute est bel est bien éclairé de face mais aussi de dos avec une lumière de remplissage (Fill-In). Le drapeau américain et ses couleurs sont encore parfaitement visibles.
Même situation, le soleil éclaire le sujet en contre-jour total, ce n'est pas possible que le personnage soit éclairé par devant sans une autre source de lumière...
Ci-dessous on voit CLAIREMENT que les montagnes sont en réalité un faux-décor, il suffit de tracer une ligne de démarcation entre le plateau réel (foncé) et la montagne (claire) pour voir que les deux plans ne sont pas du tout éclairés pareil.
Tout le monde aurait critiqué cette photo et aurait dit que c'était un photomontage si elle avait été fait de nos jours. La partie haute de la photo ci-dessus n'est absolument pas raccord avec la partie basse de l'image (direction de la lumière, contraste, niveau des noirs etc...)
La preuve que les montagnes sont en réalité de faux décors est apportée lors de clichés réalisés pour Apollo 15.
L'image ci-dessous montre une chaine de montagnes et le LEM pris de très loin avec devant lui un sol couvert de traces (réaction du sol à l'atterrissage?).
La deuxième image nous montre ce même sol mais pris de beaucoup plus près.
Le problème c'est que l'on s'est considérablement rapproché... Vu que nous avons changé de position, les distances, l'échelle et l'angle de prise de vue des montagnes devraient avoir changés. Les montagnes devraient être plus imposantes et de formes différentes. Or on constate que les montagnes ont gardé leur exactes dimensions, la même échelle et le même angle. C'est tout simplement impossible et cela démontre clairement que les chaines de montagnes sont indépendantes du reste du décor.
Il est parfaitement formel que les deux montagnes en arrière plan sont les MEMES. Non elles ne se ressemblent pas comme disent les défenseurs des missions Apollo, ce sont exactement et identiquement les mêmes! Prises de différents points de vue cela n'est pas possible qu'elles restent identiques. Ces montagnes se révèlent donc être un décor de cinéma déplaçable.
Il suffit d'assembler les soit-disants images de lieux différents pour se rendre compte qu'il s'agir en réalité d'un gigantesque décor fabriqué pour les besoins du tournage.
Reprenons cette image : Deux soleils sur la même photo???
Comment se fait-il que l'on puisse voir le reflet du "soleil" dans le coin droit du scaphandre de l'homme que nous voyons à l'image mais qu'il soit positionné au même endroit dans le reflet du scaphandre de celui qui prend la photo???
De plus, on voit très bien en zoomant dans l'image que l'homme dans le reflet est éclairé quasi de pleine face, l'intensité et l'uniformité de lumière sur tout son corps et son ombre portée au sol en témoignent. Compte tenu de la direction de la lumière sur l'astronaute que nous voyons en gros plan, l'homme que nous voyons dans le reflet de son casque devrait avoir le soleil lui arrivant dans le dos depuis la gauche de son épaule et non pas de face. Vu comment la lumière arrive sur le personnage du premier plan, son ombre doit être projetée derrière lui vers sa gauche (la droite de l'image) ; l'ombre du photographe devrait donc être logiquement projetée devant lui et non pas derrière. Pour le dire plus simplement si un mec vous photographie en ayant le soleil en pleine tronche, vous ne pouvez pas sur sa photo à lui (de vous), avoir le soleil qui arrive sur votre droite!!!
Ajoutons que la scène que nous voyons dans le scaphandre est clairement éclairée en lumière artificielle puisque la gauche du désert parait plus sombre que le désert à droite de la scène. Cette anomalie s'explique parfaitement par l'usage d'un projecteur de cinéma qui par sa nature artificielle créé un point chaud au centre de ce qu'il vise (en anglais le mot technique est hot spot) mais créé aussi par extension une zone d'ombres allant en dégradé dans la zone qu'il n'éclaire pas directement (fall off en anglais). La zone du point chaud et la zone d'ombres sont encore plus visibles lorsque nous baissons les niveaux de noirs sur photoshop. En lumière naturelle, le soleil aurait éclairé uniformément le désert avec la même uniformité! Pourquoi? Parce que le soleil NE VISE PAS un point précis d'une scène mais éclaire toute la planète et même tout l'univers avec la même puissance! Parce que le soleil a un diamètre immense bien plus grand que les planètes du système solaire et enfin parce que le soleil est très loin! Il ne peut donc pas créer de points chauds au sol à certains endroits et pas à d'autres comme le montrent la quasi-totalité des photos des missions Apollo!!!!
Le faisceau concentré d'un projecteur de cinéma créé encore une fois un point chaud parfaitement visible sur la photo ci-dessous. Le soleil aurait quant à lui éclairé l'intégralité de ce qui était à découvert avec la même puissance, qu'il s'agisse du sol au pied de l'astronaute ou bien ce qui se situe à 200 mètres au loin!
Les appareils photos utilisés sur la "lune" :
Toutes les photos prises soit-disant sur la lune, d'Apollo 11 à Apollo 17 ont été prise avec des Hasselblad 500 C EL/M c'est à dire la version motorisée (donc électrique fonctionnant avec des piles) de l'Hasselblad 500 C/M. Douze Hasselblad de ce modèle ont été utilisé par les 12 astronautes ayant été sur la lune entre 1969 et 1972.
La photo que j'analyse ci-dessus a été prise lors de la Mission Apollo 12. Trois modèles de ces Hasselblad ont été emmené pour cette mission. Un des appareils était avec l'astronaute resté dans le Module de Commande et Service (CSM) : le vaisseau spatial ayant décollé depuis la Terre, qui a stationné en orbite lunaire et dans lequel les trois astronautes ont séjourné durant leur mission. Les deux autres appareils photo étaient avec les deux astronautes qui sont descendus sur la lune dans le Module lunaire, le LEM (Lunar Excursion Module). Pour cette mission, comme pour toutes les autres, les appareils étaient fixé à la poitrine des astronautes afin de libérer leur bras. Une plaque de verre avec de multiples croix de repérages ou réticules a été fixé dans le plan focal pendant leur fabrication par Zeiss.
Première chose qui cloche, selon la NASA, les astronautes utilisaient la disposition entre ces croix pour mesurer des distances, des choses dans la profondeur. Or selon le constructeur de la marque ces réticules n'avaient pas du tout cette utilité. En mesurant la distance entre ces croix, cela permettait juste de voir si la pellicule était gondolée ; même chose si la croix était légèrement distordu. Le constructeur précise également que les croix ne peuvent mesurer des distances que dans le cas de photographie stéréoscopique, c'est à dire un dispositif avec deux objectifs similaires aux deux yeux humains. En photo ou en vidéo, seul le dispositif stéréoscopique permet d'avoir la profondeur dans l'image, de nos jours on appelle cela de la 3D. La configuration pour de la photographie stéréoscopique exige deux caméras identiques. La distance entre les deux caméras (et donc des deux centres optiques) correspond généralement à la distance qu'il y a entre nos deux yeux, environs 65 millimètres. Cet écartement c'est ce que l'on appelle la base stéréoscopique. Au lieu d'être parallèles, les axes optiques des deux caméras convergent en un point qui dépend de l'angle entre les axes et de cette base stéréoscopique. Or aucun dispositif stéréoscopique n'a été utilisé sur la lune, les croix étaient là pour des raisons techniques, pour le soin apporté aux traitements des films point barre et la NASA a composé avec.
La deuxième chose qui cloche c'est que ces croix nous révèlent d'autres anomalies. Au centre de la plaque se trouve une croix gros plus grosse qui indique bien évidemment le centre de l'image.
Comme cette plaque était fixe, la grosse croix au centre nous permet de voir si l'image a été recadrée. Si les photos que la NASA a publié étaient avec leur cadrage véridique sans recrop, la grosse croix devrait toujours être au centre. Or ce n'est pas le cas, sur cette image par exemple on constate que la croix centrale n'est plus du tout au centre de l'image.
Quels problèmes cela pose-il?
On peut très bien se dire que les astronautes n'étaient pas photographes de métier et que les conditions de prises de vue sur la Lune avec leurs combinaisons très lourdes ne devaient pas rendre leur travail évident. Et que pour ces raisons beaucoup de photos ont du être mal cadrées. Par soucis de professionnalisme ces photos auraient alors été recadrées après coup, comme le font les photographes lorsqu'ils ne sont pas satisfaits de leurs cadrages. Le premier petit problème c'est que la NASA affirme ne pas avoir recadré les images. Le deuxième problème beaucoup plus grave c'est que sur cette image par exemple, ce que nous voyons n'est pas possible une seule seconde.
Explications :
Comme je l'ai affirmé les astronautes avaient l'appareil photo fixé sur leur poitrine. Si vous photographiez votre collègue (vous le visez) avec l'appareil photo sur le torse, la croix du centre optique devrait logiquement se trouvait quelque part dans la poitrine de votre sujet. La seule chose qui ne peut pas bouger c'est la position de votre appareil sur votre corps et par conséquent la croix centrale dans l'appareil et sur les photos. Si la croix centrale se trouve sur le pied de votre sujet cela indique que votre appareil se situait beaucoup plus haut que sur votre poitrine, que le sol soit plat ou en montée ne change rien à la question.
Mettez-vous sur un sol plat, prenez un laser, fixez le à votre poitrine et visez une personne située en face de vous. Le point lumineux du laser sera alors au centre de la poitrine de votre sujet.
Mettez maintenant votre sujet sur une colline avec un dénivelé. Votre sujet est alors plus haut que vous et vous le photographiez en contre-plongée. Or même dans ce cas la croix va toujours se trouver dans la zone de la poitrine de votre sujet.
Là sur l'image la croix et la position du personnage indique que l'image n'a pas été pris en contre-plongée mais en plongée! Sans la croix comme indication on pense que la photo a été pris en contre-plongée à cause de la ligne d'horizon qui se situe au-dessus du sujet. Avec la croix centrale comme indication du centre optique de l'appareil, on déduit que le photographe était plus haut que le personnage. Ce n'est pas possible compte tenu de la ligne d'horizon. La seule autre explication c'est qu'il n'avait pas l'appareil à la poitrine. Or quand on regarde dans le reflet du scaphandre on constate que si. Nous avons donc ici à faire à une double manipulation de l'image. Non seulement il y a eu un recadrage mais en plus de ça, ce qui se passait réellement dans le reflet du casque a été changé pour nous laisser croire que cette photo a été pris depuis la poitrine du photographe.
Schéma qui correspond à la photo de la NASA : La croix centrale se trouve en bas du personnage
Si le photographe avait eu l'appareil à la poitrine, la croix centrale aurait du se trouver dans la poitrine du sujet.
Même s'il y a un dénivelé, l'axe optique ne peut pas mentir.
La croix centrale ne peut se trouver au pied du sujet que dans deux situations :
- le photographe n'a pas l'appareil à la poitrine ; auquel cas le reflet dans le casque a été truqué.
- le photographe a bien l'appareil sur la poitrine mais il se situe donc en hauteur par rapport à son sujet ; mais dans ce cas la ligne d'horizon ne devrait pas arriver au niveau du casque du sujet. Elle devrait être beaucoup plus basse comme c'est le cas pour toute photo en plongée.
La situation 2 ne peut pas être plausible car on voit clairement que la photo a été pris en contre-plongée, donc le photographe ne pouvait pas avoir l'appareil à la poitrine en étant surelevé. La seule solution qui reste alors c'est que le photographe n'avait pas du tout l'appareil photo à la poitrine, il était en contre plongée et la photo a été recadrée et le reflet dans le scaphandre a été manipulé (photomontage).
Les autres anomalies d'ombres qui prouvent les différentes sources d'éclairage :
Quand nous avons une seule source de lumière et que le sol est plat les ombres doivent toutes aller dans la même direction, c'est une règle universelle (voir les deux photos ci-dessous).
Comment peut-on alors avoir des ombres qui diffèrent radicalement comme sur le cliché ci-dessous? Au premier plan les ombres se dirigent vers l'arrière alors qu'à l'arrière plan droit les ombres se dirigent vers la gauche et à l'arrière plan gauche, il n'y a carrément aucune ombre sur les petits cailloux (comme sur les montagnes d'ailleurs)
Et en voici d'autres!
Ombres qui ne vont encore pas dans la même direction
Apollo 14 AS14-68-9486
La seule explication pour avoir des ombres divergentes comme ici et que la source lumineuse soit artificielle, relativement petite (incomparable avec la taille du soleil) et qu'elle se trouve à seulement quelques mètres de la scène.
Mise à jour de décembre 2019 suite à la lecture d'une étude scientifique :
Selon les calculs du physicien Luis Ernesto Bilbo (voir son étude en entier ici), la source de lumière éclairant la scène devait se trouvait ici (ce qui est bien entendu impossible avec le soleil qui se situe à 152 503 397 km de la Lune).
Luis Ernesto Bilbao est titulaire d'un doctorat en physique de l'Université de Buenos Aires, professeur auxiliaire et chercheur indépendant, INFIP CONICET, UBA (faculté des sciences exactes et naturelles, Université de Buenos Aires, Argentine). L'Institut de Physique des Plasmas (INFIP), dépendant du CONICET et du FCEyN-UBA, est un centre de recherche pure et appliquée dans une grande variété de sujets de cette discipline. Les chercheurs d'INFIP ont une connaissance approfondie et de nombreuses années d'expérience dans ce domaine de la physique, avec la publication de plus de 600 ouvrages depuis 1983.
Voici 'autres scènes où les ombres divergent complètement, ce qui est totalement impossible avec le soleil!
La seule explication quant aux ombres non parallèle est l'utilisation d'une source de lumière artificielle qui contrairement au soleil est de petite dimension et très proche de la scène (à quelques mètres en dehors du cadre)
La seule situation, en lumière naturelle, où nous pouvons avoir des ombres qui diffèrent dans leur direction c'est lorsque le sol est profondément vallonné ou avec de légères bosses (voir photos que j'ai prises dans le désert) Sur les photos ci-dessus de la lune (et il y en a plein d'autres), ce n'est n'est clairement pas le cas!!! Le sol ne subit pas de variation aussi extrêmes et la direction différente des ombres sur les petits rochers à l'arrière droit ne s'expliquent que par une source de lumière différente! C'est impossible que la source de lumière qui éclaire l'astronaute soit la même qui éclaire ces rochers.
Le sol est en très fort dénivelé et les ombres du soleil suivent la courbe du sol.
En conclusion, je n'affirmerai pas que l'être humain n'est pas allé sur la lune, personnellement je n'en sais rien, je n'y étais pas. La seule preuve réelle et tangible que nous avons de venues sur la Lune se sont les roches lunaires, sauf que les roches ont très bien pu être collecté par des robots mobiles téléguidés (comme sur Mars), l'être humain n'a pas eu besoin de s'y rendre. Ce que je peux en revanche affirmer, c'est que les photographies officielles et les retransmissions télévisées des missions Apollo 11 à 17 sont pleine d'invraisemblances et démontrent clairement de part leurs éclairages qu'elles ont été réalisé sur Terre de manière artificielle et dans un espace contrôlé. Il y a tellement d'erreurs flagrantes et amateurs sur ces clichés pour quelqu'un qui s'y connait en éclairage qu'on se demande sérieusement si les gens employés par le gouvernement américain pour mettre en place qui cette mascarade n'ont pas fait exprès de laisser autant d'erreurs comme sorte d'indices pour les générations futures.
D'un simple point de vue technique, j'ai choisi d'analyser ces images car je trouvais l'exercice intéressant en tant que photographe mais bon nombres d'autres faits notables démontrent que tout ceci n'est qu'une immense mascarade. Il y a plusieurs reportages à ce sujet concernant d'autres domaines que l'image.
Mais encore une fois il suffit de regarder les images et d'utiliser son bon sens pour confirmer.... Sur la Lune la gravité est six fois moins importante que sur Terre nous enseigne-t-on et pourtant on veut nous faire croire qu'un vaisseau de plusieurs milliers de tonnes qui se pose ne fait pas de poussières, pas de cratères, RIEN. Alors que des êtres humains d'environs 80kg avec une combinaison de 74kg donc qui faisaient sur la Lune environs 25kg ont fait plus de poussières et de marques avec leur petits pieds que la poussée des réacteurs d'une navette pour atterrir????....
Il suffit de regarder deux secondes la tronche de ce vaisseau digne d'un mauvais film SF pour voir que cette chose n'a pas pu se poser sur la Lune... Et puis le véhicule d'exploration soit disant "dépliable"... Comme si ce truc pouvaient loger avec les deux astronautes dans le module lunaire...
Cette scène mythique tirée du James Bond : "Les Diamands sont éternels" nous montre très bien que toutes ces missions ne peuvent être qu'une mascarade. Chose amusante, ce film est sorti en 1971 c'est à dire en plein pendant les missions Apollo.
Le film Capricorn One sorti en 1978 raconte une mission spatiale vers Mars qui a du être annulé en raison d'un problème technique. Le voyage est officiellement maintenu et la NSA simulera alors toutes les images du voyage vers Mars en les tournant avec l'équipage sur Terre dans un hangar. Le gouvernement américain a menti sur l'histoire du Watergate, pour la guerre au Viet-Nam, ils n'étaient plus à un mensonge près... En pleine guerre froide il était clair que la guerre se jouait surtout en communication! La course à l'armement et la conquête spatiale étaient les véritables enjeux de cette guerre. Conquérir la Lune en y plantant le drapeau américain est probablement la plus belle opération de communication jamais menée. N'ayant plus les moyens de cette course à l'armement et s'étant complètement ruiné en dépenses de recherche spatiale l'URSS s'est effondrée. En 2006 la NASA a annoncé avoir perdu les enregistrements originaux des vidéos des premiers pas sur la Lune, comme par hasard... De qui se moque-t-on? Comment un organisme aussi pointilleux et compétent peut-il perdre des données aussi importantes?
Et enfin pour tout ceux qui comme moi aiment les micro-expressions, regardez la vidéo du retour d'Aldrin et d'Armstrong, leur visage en dit longs.
Toujours en analysant les micro-expressions et même le comportement tout court des astronautes d'Apollo 11, voici ici un extrait de leur première conférence de presse après leur "retour". Si ces mecs ont été sur la Lune, je suis Madonna!
Dès le début de la vidéo au moment où le présentateur dit : "Neil", à la douzième seconde, on voit une belle micro-expression de honte et de culpabilité sur le visage d'Armstrong. On va retrouver cette micro-expression à plusieurs moments dans cette vidéo très courte. La majorité du temps Neil a le regard dans le vague, il est comme perdu, abasourdi. A la 34ème seconde on voit Neil Armstrong fait quelque chose avec sa mâchoire et se reculer brusquement, c'est un comportement non-verbal inconscient classique qui montre que le sujet ne dit pas la vérité. Implicitement il souhaite se dissocier de son mensonge, son corps contredit ce qu'il tente d'affirmer donc il s'éloigne, il le refait à 3min 13.
Micro-expression de honte et de culpabilité
Micro-expression de honte et de culpabilité
Micro-expression de honte et de culpabilité
Regard dans le vague alors qu'il répond à une question d'un journaliste situé devant lui
Autre détournement du regard lorsqu'il parle à un journaliste encore situé devant lui