dimanche 25 septembre 2011

Adieu monde virtuel!












Va-t-on aimer ce que j'écris? 
Va-t-on aimer ce que je pense?  
Va-t-on aimer ce que je propose? 
Va-t-on aimer ce que je fais?

Orgueil, orgueil, orgueil, nombrilisme, flattage d' égo et congratulage…
Ça y est, l'espionnage en continu ou l'attente perpétuelle d'attention a atteint sa limite! Les bonnes choses ont une fin et cette fin est arrivée!

La magie de Facebook s'est éteint et a laissé place à un grand vide au détriment de véritables échanges…

Parce que je ne veux plus que l'ordinateur soit mon principal moyen de communication ;

Parce que c'est en vrai que je souhaite vous voir sourire :

Parce mon comportement depuis que j'ai Facebook est devenu pathétique, superficiel et uniformisé…

Parce que j'en ai marre d'extérioriser et de numériser chaque pensée que j'ai en "statut" ;

Parce que la tendance du paraître sur l'être commence sérieusement à m'atteindre le moral!

Parce j'en ai rien à foutre de savoir que vous étiez au restaurant : Le Petit Galet en compagnie de Cédric Michelet et Romain Garrigue et que vous avez pris un moule frite avec un Coca Light sans rondelle de citron!

Parce que Facebook commençait à changer ma façon de voir et de considérer les autres ;

Parce que Facebook favorise les jugements hâtifs, les ragots et les commérages ;

Parce que Facebook c'est :

- des gens dont on se fou qui déversent leur imbécilité
- des gens que l'on a aimé qui ne t'adressent plus la parole
- des gens qui te plaisent que tu espionnes
- des gens que tu admires que tu ne vois jamais
- des gens que tu finis par envier pour telle ou telle raison
- des gens qui s'auto-promeuvent en exhibant leurs nombreuses activités
- des gens qui te dépriment en te balançant quotidiennement des articles pro-activistes sur la réalité du monde
- des conversations faussées ou avortées au coin des cafés ; car en réalité, tu connais déjà tout ce qui leur est arrivé

Parce que Facebook c'est surtout du temps que je pourrais utiliser à bon escient ;

Parce que Facebook c'est tout cela, je pars, abandonnant avec soulagements et regrets, mon identité numérique aux fins fonds des serveurs de Monsieur Zuckerberg.

Chapeau aux nombreuses personnes qui ne sont pas tombées dans le piège et qui savent utiliser Facebook avec parcimonie, moi je n'ai pas réussi...

Comme toute addiction, le sevrage va être dur, cependant je ne jette pas la clé, Facebook reste un tiroir que je pourrais réouvrir avec le temps, j'y laisse pour sûr, tout un tas de bons souvenirs et de personnes que j'aime! 

Gros bisous à tous et à la prochaine! En vrai cette fois ;)




mercredi 8 juin 2011

Pour un retour aux affiches minimalistes

Même si je suis photographe, j'aimerais qu'au cinéma on revienne aux vieilles affiches illustrées, celles qui étaient fines et suggestives, qui communiquaient de manière subtiles. Aujourd'hui, toutes les affiches sont construites sur les mêmes schémas...

Les affiches ci-dessous pour le film Black Swan sont tout simplement magnifiques. Inspirées du mouvement moderne apparu dans les années 20, on est ici dans un pur style minimaliste. En observant ces affiches très graphiques, on retrouve instantanément l'influence du style international née avec le Bauhaus, école allemande d'architecture et des arts appliqués, avec cette esthétique épurée, cette élégance et cette simplicité efficace.

Emprunte de ce fameux rouge et noir, cette série mélange le style minimaliste du Bauhaus évoqué plus haut avec le Constructivisme russe, style des affiches de la propagande soviétique. Avec ces multiples interprétations spatiales, on retrouve dans la première affiche, tout comme avec le Vase de Rubin, des figure multiples propres aux théories des formes de la Gestalt Théorie avec ce fameux phénomène de la perception visuelle : distinction figure/fond (le bec rouge du Cygne noir forme une larme de sang sur le visage blanc de la danseuse). 








Après voici une sélection d'autres affiches de film très réussie, toutes aussi minimalistes que percutantes. Certaines affiches dépassent le minimaliste pour devenir carrément abstraites (Lost, Californication, Predator...)